LA CONFUIRENCE

Résumé

Épanouis ou aliénés, le travail nous travaille. Pour cette clown-employée, il est l’homme de sa vie. D’abord coach, meilleur ami, confident, il prend progressivement la forme d’un mari un peu trop attentionné, et finit par devenir un véritable oppresseur. A travers la métaphore de la relation amoureuse, ce spectacle nous parle de notre amour- haine pour le travail mais aussi de notre solitude et de notre volonté d’en sortir. L’exercice normé devient le lieu d’une parole permissive : une «conFUIRence », qui montre du doigt les incohérences d’un monde où la souffrance du salarié est omniprésente.

 

À propos

Des petites humiliations du quotidien en allant jusqu’aux véritables injustices, le mal-être au travail est profond et concerne étonnement beaucoup de monde. Un jour, c’était moi. Les petits boulots ont progressivement pris un peu trop de place dans ma vie et le bureau a fini par assaillir mon cerveau, m’obséder. L’ambiance me rappelait étrangement celle de l’école : peur du retard, crainte du chef, bruits de couloirs, etc. Cette infantilisation quotidienne me donnait l’impression de perdre toute empathie et les autres n’étaient plus que des pions dans un couloir. Comment en étais-je arrivé là ? Sans donner de réponse, ce spectacle apporte un éclairage clownesque à ce mal-être tragique, absurde, et parfois grotesque. Malgré tout, il me parait nécessaire de faire tomber le caractère absolu de ces situations aliénantes et je propose que le rire en soit le chemin.

 

Texte et jeu : Anahid Gholami Saba

Création lumière : Andrea Vida
Décors : Olivier Taussig – Atelier Veroliv
Vidéo : Guillaume Destombes
Crédits : Théo Dattola et Sixtina Macluan

 

La presse en parle :

Je n’ai qu’une vie

La Confuirence

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